
Des fichiers qui disparaissent d’un disque dur, du jour au lendemain, sans avertissement ni retour possible : voilà le scénario cauchemar que certains utilisateurs de Windows 10 viennent de vivre avec la nouvelle mise à jour d’octobre.

Il y a quelques jours à Manhattan, Microsoft a profité d’un événement pour annoncer l’arrivée de la prochaine version de Windows 10, datée d’octobre 2018. Mais l’annonce officielle masque une réalité : cette version, estampillée 1809, n’est proposée qu’aux utilisateurs qui se risquent à cliquer sur ‘Check for Updates’ dans Windows Update. Une démarche volontaire, mais qui expose à des déconvenues inattendues.
Dès les premières installations, les remontées n’ont pas tardé. Plusieurs bugs connus sont déjà signalés : le gestionnaire de tâches affiche des dysfonctionnements, un pilote Intel pose problème. Mais ces soucis techniques, aussi gênants soient-ils, ne sont rien face à ce que rapportent certains internautes.
La situation prend une autre tournure sur différents fils de discussion Reddit. Là, les témoignages affluent : des utilisateurs racontent avoir vu disparaître en un clin d’œil l’ensemble de leurs documents, photos, musiques, vidéos… En clair, toute leur vie numérique envolée juste après l’installation de la mise à jour.
À ce stade, personne n’a trouvé d’astuce pour récupérer ses fichiers. Microsoft, de son côté, reste silencieux. Il y a fort à parier qu’un correctif viendra s’intégrer à la prochaine mise à jour cumulative, attendue mardi.
Comment une telle faille a-t-elle pu se glisser dans une version officielle ? Microsoft a court-circuité la Release Preview du programme Windows Insider, un passage normalement réservé aux tests finaux. Résultat : la version déployée n’a pas profité des retours d’expérience habituels.
À présent, toute personne qui recherche activement des mises à jour verra cette version s’afficher. Prudence donc : avant de cliquer, mieux vaut s’assurer d’avoir un backup à jour. Parfois, une simple pression sur un bouton peut transformer la routine en désastre. Qui sera le prochain à en faire les frais ?










































